Enfin et surtout, cette rencontre a permis la mise en place d’un réseau de commercialisation des produits en Chine et dans le reste de l’Asie. Car, c’était bien là un des traits visionnaires d’Uwe Bartel, à qui l’on doit le succès de Vincent™: pour fabriquer du haut de gamme trois fois moins cher que les concurrents, il faut fabriquer en Chine, mais, en plus, il faut fabriquer en grandes quantités pour avoir un débouché mondial, y compris en Asie. En complément, les demandes du marché asiatique étant moins ciblées sur la qualité des produits qu’en Europe, le développement d’un réseau de distribution aux pays du soleil levant permet d’utiliser les composants électroniques non conformes aux impitoyables critères sélectifs qualitatifs européens (composant appairés, triés sur le volet pour garantir une qualité d’écoute irréprochable). Le taux de rejet de ces composants étant d’environ 40% en Europe, l’utilisation de ces derniers dans les produits destinés au marché asiatique concourt en grand partie à l’obtention d’un rapport qualité-prix exceptionnel. En contrepartie, il est clair que les appareils destinés au marché asiatique (et qui d’ailleurs ne répondent pas aux normes CE) ne peuvent prétendre aux mêmes prestations, à l’écoute, que les produits européens.
De la rencontre entre M. Uwe Bartel et le professeur Ho naquirent, en 1998, les célèbres blocs mono SP-991, le préampli SA-91, le CD-S3 et l’intégré SV-233, produits qui furent suivis, depuis, par plus de 25 modèles différents que nous vous invitons à découvrir maintenant…
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